but • L’administration de la nutrition parentérale chez les patients en fin de vie est associée à un risque relativement élevé de complications. Dans cette étude, nous investiguons l’administration de la nutrition parentérale chez les patients oncologiques en fin de vie. Méthodes• Il s’agit d’une étude observationnelle menée à l’hôpital universitaire hôtel-Dieu de France ayant inclus des patients oncologiques décédés dans notre institution entre le 1er janvier et le 31 décembre 2014. Les caractéristiques des tumeurs et des patients ainsi que leur plan de soin respectifs ont été retirés des archives de l’hôpital.

Résultats • Au total, 129 patients ont été inclus dont 39% ayant reçu une nutrition parentérale : 28% durant les 6 dernières semaines et 34% durant les 3 derniers mois. La durée moyenne d’administration de nutrition parentérale était de 33 jours. Le délai moyen entre l’arrêt de la nutrition parentérale et le décès était de 37 jours. La nutrition parentérale était associée à l’hyperlipidémie (OR = 0,33; 95% CI [0,12 - 0,87]), la présence de trois facteurs de risque cardiovasculaire (OR = 0,28; 95% CI [0,10 - 0,80]), le diagnostic d’une tumeur digestive (OR = 3,9; 95%CI [1,3 - 11,7]) et l’utilisation de l’imagerie durant le dernier mois de vie (OR = 3,4; 95% CI [1,3 - 9,0]). L’analyse multivariée avait retenu l’hyperlipidémie comme le seul déterminant de l’administration de la nutrition parentérale (p = 0,010; ORa = 0,29 [0.11- 0.74]). Conclusion • L’excès d’administration de nutrition parentérale chez les patients oncologiques en fin de vie empêche l’adoption d’une approche palliative adéquate dans notre population.

Mots-clés: Moyen-Orient; nutrition parentérale; fin de vie; cancer; traitement palliatif

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