J’ai choisi le point le plus crucial à mes yeux pour l’éthique de la pratique contemporaine et j’énonce d’emblée la thèse de mon propos : pour des raisons que je dirai, la médecine est priée de chasser le flou, le fragile, le précaire, de son corpus de connaissances comme de la conduite de son action. Les transformations qui en résultent visant donc à chasser le flou pour consolider la pratique, conduisent paradoxalement à la rendre plus fragile [1]. Ce qui reviendrait en propre à l’éthique n’est pas isolable, car elle est, me semble-t-il, indissociable de la pratique.

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